Monthly Archives: September 2013

(a little bit too) Large husband is watching you!

Mais comment osez-vous vous plaindre? Ces fonctionnaires de la NSA poussant l’esprit de sacrifice jusqu’à surveiller leur propre conjoint devaient en réalité certainement se méfier d’être trompé avec de dangereux terroristes. D’ailleurs, le seul fait que ces personnes osent tenter de séduire leur conjoint prouve indubitablement qu’il s’agissait d’agents des forces du mal!

Et puis, ayez un peu de compassion que diable! Si vous vous mettiez à la place de ce pauvre fonctionnaire de la NSA contraint à user et abuser des fast-foods les plus divers par pur esprit de patriotisme spontané, vous verriez qu’il n’avait plus les moyens de suivre son conjoint, n’arrivant guère plus à passer les portes ni encore moins à monter les escaliers. En réalité, la NSA ne cherche qu’à contribuer à l’épanouissement des couples de ses fonctionnaires, en permettant une présence amoureuse totale de l’un auprès de l’autre. Il ne peut en aucun cas s’agir d’un dévoiement du système, n’y pensez même pas.

D’ailleurs c’est très simple, aucune faiblesse humaine ne peut mettre en péril le bon usage du système, puisque dès l’instant où une surveillance a été exercée, elle a forcément contribué à défendre le monde libre. Ce qui permet de dire que le système est garantit zéro défaut, puisque tout a été admirablement pensé avec un mode d’auto-justification permanent. J’en ai les larmes aux yeux, quelle incomparable abnégation de ce brave Oncle Sam à défendre nos libertés les plus fondamentales!

Comment? C’est pas beau de se moquer? Mais qu’allez vous donc penser là!!

Chantons en cœur, I love America, I love America …

Laurent-David Jospin

Réf : www.rts,ch “Des membres de la NSA ont aussi espionné leurs conjoints

Ne pas exporter ses problèmes…

Affirmation : Le début de l’écologie bien comprise consiste à ne pas exporter ses problèmes chez les autres mais à les traiter chez soi.

Prenons un exemple concret et simple : nous ne voulons pas d’éolienne chez nous, donc nous trouvons comme solution “géniale” d’aller les mettre chez les autres. Si on veut bien y réfléchir un peu, nous proposons à d’autres d’accepter ce que nous considérons comme inacceptable chez nous (bravo pour le message implicite!), puis nous imposons à des habitants les plus divers sur environ 2000 km la présence de lignes électriques  THT (concrètement des pylônes presque du même ordre de grandeur que les éoliennes que nous ne voulons pas chez nous).

N’en doutez pas, un jour cela se paye, même cher le plus vraisemblablement! Dans ce cas, essayez d’imaginer la faiblesse de nos diplomates lorsqu’il y aura quelque chose d’un peu sensible à négocier dans un domaine même sans aucun lien avec le sujet!!

Un autre exemple mérite notre attention. Lorsque nous consommons, à l’excès, du pétrole sous n’importe laquelle de ses formes, nous exportons nos problèmes de société (soit notre besoin immodéré, voir incontrôlé, d’énergie pour soutenir notre croissance, elle-même indispensable pour palier à nos problèmes politiques et sociétaux)  vers d’autres pays qui sont ensuite dévastés soit environnementalement soit socialement voir les deux tant qu’à faire. (voir par exemple La malédiction de l’or noir sur Arte).

D’ailleurs d’une manière générale, lorsque nous contribuons au réchauffement climatique, nous exportons un problème (le même que ci-dessus) en le diluant sur l’ensemble de la planète. Donc un pays qui se contenterait de brûler son énergie fossile chez lui sans exporter un goutte d’or noir aurait malgré tout un comportement contraire à la règle énoncée ici.

Il en va de même lorsque nous soutenons une sur-consommation localement tout en pillant les ressources de pays tiers généralement pauvres.

Je ne suis surtout pas contre le commerce mondial, et j’avoue à titre personnel apprécier assez souvent déguster quelques fruits tropicaux divers (en hiver aussi d’ailleurs). Toutefois, mon plaisir est double si je puis être certain de payer un prix garantissant un traitement équitable du producteur local ET également un respect identique des normes environnementales à celles que je souhaite voir appliquées ici chez nous, y compris cela va de soit la compensation carbone nécessaire au transport. Bien évidemment, dans ces conditions le prix de la mangue monte quelque peu. Mais il s’agit bien du prix de la durabilité, car dans le cas contraire tôt ou tard les conséquences fâcheuses sauront se manifester envers le consommateur irresponsable, qui, au final, la trouvera bien amère sa fameuse mangue!

Les conséquences peuvent prendre des formes multiples, comme par exemple celle d’une misère locale insoutenable, mais qui soutient très bien la germination spontanée du terrorisme (et hop un petit IED – Improved Explosive Device – chez ces consommateurs de mangue irrespectueux). Ou alors à l’autre bout de la gamme des conséquences, nous découvrons avec un faux étonnement les conséquences du réchauffement climatique, ou encore de la déforestation galopante au niveau de la planète, etc.

En réalité, c’est tout simple et cela fonctionne comme en économie financière la plus basique, ce qui ne se paye pas aujourd’hui, se paye plus tard, avec de copieux intérêts et frais en plus, cela va de soit!!

Les grandes choses étant finalement que la somme des petites, il en va de même pour notre société : si nous choisissons l’attitude responsable et assumons donc des coûts un peu plus élevés aujourd’hui, nous découvrirons demain que “ne pas exporter ses problèmes mais les traiter chez soi” ne devait pas être assimilé à de la dépense supplémentaire mais bien de l’investissement, qui dès lors nous offrira un rendement bien réel à futur comme tout investissement qui mérite son titre!

Laurent-David JOSPIN

Des irresponsables aux commandes????

Fâché, très fâché, vraiment très fâché, je suis!

Nous venons de vivre un nouveau drame de récidive par un délinquant sexuel reconnu comme dangereux, que j’estime impardonnable.

Pour un bref rappel des faits, une éducatrice devait accompagner hier jeudi un condamné purgeant une longue peine suite à un viol accompagné de violences pour une sortie de type éducative et/ou thérapeutique. Le corps de la malheureuse a été retrouvé ce matin dans un petit bois.

Le débat n’est pas nouveau! S’opposent d’un coté et de l’autre les tenants de l’enfermement sans distinction ni mesure et les partisans de la thérapie visant la réintégration à tout prix. Une chose néanmoins demeure : la réalité des drames multiples que nous venons de vivre récemment.

Or la grande majorité de ces drames auraient pu être évités avec une mesure coûtant trois francs six sous! Aujourd’hui, les fameux smartphones envahissant nos vies permettent de télécharger des applications, gratuites en plus!, offrant une fonction de type webcam/audiocam permettant, sans devoir prévoir un seul franc de matériel qui ne soit pas déjà à disposition, d’assurer un suivi et un contrôle permanent à distance.

Le plus fort étant qu’en plus de servir de caméra et micro espion, l’outil peut aussi transmettre les coordonnées GPS du porteur en temps réel. Si les choses commencent à tourner mal, la patrouille de police sera sur place en 5 minutes.

Si une mesure aussi simple avait été prévue, l’éducatrice, dont nous parlons aujourd’hui, serait, avec la plus grande probabilité, encore en vie. Et dois-je le rappeler aux responsables de l’organisation de ces sorties, son enfant ne serait pas orphelin!!

Non vraiment je ne comprend ni n’admet une telle légèreté voir incompétence de personnes sensées être au fait du problème beaucoup mieux que le simple quidam.

Si les spécialistes persistent et confirment que les approches dites thérapeutiques ou re-socialisantes sont à préserver (n’étant pas expert du domaine, je leur laisserai à eux cette responsabilité), alors qu’ils prennent les mesures élémentaires pour assurer la sécurité de la population, car sinon ils  sont complices des crimes à venir.

Laurent-David JOSPIN

L’eau? Retour vers le futur!

Si vous vous promenez régulièrement au bord du Doubs, vous savez combien cette rivière peut être versatile dans des espaces de temps en fin de compte relativement courts (on peut le voir sur un trimestre), un jour débordante au point de menacer la route et la voie de chemin de fer reliant Le Locle à Morteau, un autre sèche à en permettre de passer à pied d’un bord à l’autre.  L’absence (ou quasi absence) de réservoir tampon explique ce comportement dépendant presque exclusivement des précipitations.

Un réservoir pour nos rivières? Quel réservoir?

On pourrait penser à un lac bien sûr, mais le réservoir le plus efficace pour alimenter de manière stable une rivière reste un glacier.

Et pour se mettre en appétit : un emprunt à mon fils, si l’image vous plaît vous pouvez aller sur www.famillejospin.ch/laurentvalentin/

Il faut prendre conscience de cette caractéristique essentielle, car elle va se rappeler à notre bon souvenir d’ici peu!! Oui, car nos glaciers alpins sont en train de fondre, et même très rapidement.

Selon les prévisions actuelles, mais dont j’aime à rappeler que régulièrement elles sont révisées vers le pire, on doit s’attendre à la disparition des glaciers d’ici 2050. Dès lors, avoir de l’eau en suffisance pour notre population, augmentée à plus de 10’000’000 d’habitants selon les prévisions de l’OFS, pourrait bien devenir un vrai challenge ou un cauchemar selon.

Le total des précipitations annuelles restera lui suffisant, mais tout comme dans le cas du Doubs dans notre Jura calcaire, cette eau ne restera pas bien longtemps, nous laissant dans une situation de stress hydrique pendant toutes les périodes sèches. Une des conséquences attendues du réchauffement climatique étant justement un climat beaucoup moins stable avec des épisodes extrêmes nettement plus fréquents, les deux problèmes vont se combiner et s’amplifier.

Il convient de se préparer à cette nouvelle situation dès maintenant, car cela demandera du temps.

Au temps passés, les romains avaient trouvé une solution à ce problème : les aiguiers taillés à même la roche calcaire pour drainer et récupérer les eaux de pluie. De cette façon, ils ont pu prospérer dans des régions qui sinon auraient été délicates pour une présence humaine permanente.

Et voici de quoi on parle.

Nous serions bien avisés d’imaginer re-créer un même genre réservoirs tampons, par exemple en prévoyant des barrages, typiquement là où les glaciers nous auront laissé de la place. Certes, cela coûtera quelque chose, mais avoir un approvisionnement non garanti en eau nous coûterait bien plus encore.

Dans les années 1960 et 70, la mode voulaient que l’on encadre les rivières “tout béton, car c’est plus propre”. Cette caractéristique artificielle, entre autres conséquences fâcheuses, accélère l’écoulement de l’eau. Aujourd’hui, nous commençons à renaturer nos cours surtout pour la faune et l’esthétique. Demain, nous le ferons pour améliorer la capacité de stockage naturel d’eau de notre territoire.

Ici aussi, plus vite nous nous attellerons à la tâche mieux cela vaudra. Par ailleurs, l’investissement s’amortit directement en dommages évités lors des grosses crues, car c’est bien là le but, les zones natures en bordure de rivière fonctionnent comme des éponges, très efficaces au demeurant.

Dans les deux cas, cela ressemble beaucoup à ce fameux film des années 80, ou le jeune héros doit retourner dans le passé pour résoudre les problèmes de l’avenir. Intéressant cela, est-ce que par hasard, nous n’aurions pas tout fait juste dans le passé???

Laurent-David Jospin